Je sais maintenant
Je sais maintenant... Je sais maintenant la souffrance de ne pas savoir. Je sais la certitude de l'inutile.
Je sais maintenant... Je cherchais mon chemin, maintenant je sais la certitude qu'il n'existe pas.
Ce n'était qu'un mirage ! Saleté de vie. Pourtant... le printemps dernier, notre hôte Luc, lui-même artiste dessinateur, lui qui avait vu mon oeuvre, m'avait salué en me serrant les bras, les yeux cherchant au fond des miens : « Salut, l'artiste ! ». Il m'avait ému aux larmes et j'avais répondu avant de partir : « Je sais pas, l'artiste, je sais pas. »
... Il se trompait. Il faut du temps pour établir ces certitudes-là. J'ai beaucoup progressé, je suis meilleur que beaucoup je sais, mais ça ne suffit pas. Le fossé est trop profond, je vais manquer de temps, je n'y arrive pas.
Je vais continuer à publier des images, mais je sais maintenant que c'est tout au plus gentil. Si cela valait plus, ma propre famille s'y intéresserait, non ? Ça les ennuie plutôt.
Ci-dessous, une image sans titre. Peut-être verrez-vous, peut-être pas. Je ne sais plus moi-même.
L'hiver me glace.
Roger Gauthier, Le photographe venu du froid
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I Know, At Last
I know at last... I know at last the agony of not knowing. I know the absolute certainty of uselessness.
I know at last... I tried to find my way, now I know the certainty that it doesn't exist.
A chimera! Life ain't easy. Yet last Spring, our host Luc, an artist cartoonist that had seen my work, told me when we quit, gripping my arms and looking deep into my eyes: "Salut, l'artiste !" ("So long, Artist!") Stunned and moved to tears, I had answered: "I don't know, Artist, I don't know!"
Yet he was mistaken. It takes time to come to those certainties. I am way better than I was, most probably better than a great many, but it's not enough. The gap is too wide, too deep. I won't have enough time, I can't do it.
I will continue to post images. I now know that they are cute, nothing more. If they were truly good, my own family would be interested in my work, and they're not. They find my work rather boring.
Here is below an untitled image. Perhaps you will see, perhaps not. I'm not even sure that I know.
Winter is cold.
Roger Gauthier, The Photographer Who Came From The Cold
Sans titre / Untitled
@Roger Gauthier, Le photographe venu du froid
RépondreEffacerMon cher Roger ce que je ne peux me dire je peux vous le dire
C’est l’heure de je ne sais quoi mais tout à coup à mon ouvrage le cœur me tombe, la violence du dernier tournage, fait que pour mon art je n’ai plus envie de me battre
La famille si les Atrides ont existé, si les Alcibiades aussi la boucle malheureusement n’est pas fermée, elle continue à faire mal , souvent par les épaisseurs de l’indifférence qui se corsent d’année en , en année, et l’arrivée de ces fêtes ne font qu’accentuer les ceux qu’on réussit leur rêve de famille , les ceux qui n’ont pu arrangué les fruits de l’union car pour ma part faire vœu d’être une artiste ne fut pas leur souhait…
Etre lié par l’ADN est parfois la seule marque qui reste, pour ma part c’est quasiment cela j’allége le fardeau chaque jour en vivant le moment présent et en étant dans l’instant, mais le monde est fort violent des différences de générations dans cette métropole où les affections se tissent avec le sourire d’un passant inconnu , la caresse d’un enfant dans un bus,
La route est là , nous devons la continuer le pire ne s’est pas encore exprimé, l’enfant que vous étiez si vous lui posez la question et petit Roger t’a vue la route qu’en penses-tu ! je crois qu’il vous ferait un grand bec de sourire de tendresse avec de la fierté dans l’œil.
Votre photo chaque jour est important il y a la qualité, la recherche, le voyageur, son chemin, la collecte pour les temps de l’offrande, le faisceau des amies, amis inconnus qui viennent rejoindre la grappe des anciens et se tissent d’aitre toile c’est ainsi que je découvre que Solange qui correspond avec moi peint au pastel de vos photos et je me rappelle, cela peu paraître gentillet mais sans ce gentillet, qu’est-ce qu’il y aurait ?
Je ne suis pas désabusée, je suis réaliste trois semaines sur un plateau sans avoir une phrase qui me fut véritablement adressée, je suis une femme de grandes aptitude à la communication
La différence fait peur isole et tue… Je n’aurai pas été armée à la solitude je ne pouvais pas tourner, ni écrire…
Avantage aucun affect est né , la tache accomplie j’ai réussi à garder la signature de mon travail limite ect…
Les petits mots la présence en 67 sur mon blog la plaisanterie de Solange si je gagne au loto tu viens raconter des histoires sous mon sapin ect…
Un monde autre qui se tisse là où l’homme n’est plus fécond de fruits essentiels, ce sont des petits soleils dans le cœur qui le fait souffler vers la hauteur
Cette foto est puissant comme l’écorchure d’une roche couleur de la résine des pin de la forêt des Landes la douleur de l’invincible sur la droite quand je la regard il y aurait comme un masque ou un être qui sortirait de la caverne de Platon Il a vu dans la grotte quelque chose qu’il la fossilisait sur place, cela pourrait être le visage de quelqu’un qui a vu sa mort et qui en revient, comme les visages de certains guerriers de toutes les guerres qui reviennent après le néant de la vie
Elle est très puissante cette foto
Elle est un secoue le prunier de chacun faire de notre vie quotidien l’éveilleur du tout petit signe de vie ne pas se laisser engouffrer par ce que le monde féconde en ce moment résister
Photo qui appelle à résister, elle serait comme une alarme
Que ces quelques mots Roger puissent cataplasme à ces questions essentielles que vous vous posez, mon empathie est égale à ma déroute intérieure ce soir avant que je ne vous lise .
Je vous embrasse très chaleureusement
bonsoir cher Roger,
RépondreEffacerI agree with the opinion of Frankie, the family ... a specific topic ... If you are lucky and come from a family of artists, then it is definitely good and right to say what to your creative work. But there are good, simple and creative non-working people .... then they will always have a problem seeing the genius, the most important moment is special in your work. The picture is absolutely wonderful.
But I think that you have an incipient depression ... Winter is just around the corner, so is already there, the cold comes, the confidence goes. But we hope in the spring and are nearer to him every day ... you are a artist, believe me !!
warm and cordially hugs from
isabella
HAY MUCHAS IMÁGENES RUPESTRES ES SU FOTO.
RépondreEffacerUN ABRAZO
Le mur. Parfois il se dresse, apparemment si épais, si infranchissable. Si rugueux. Parfois, on peut le contourner. Parfois, on peut tout simplement lui tourner le dos. Passer ailleurs.
RépondreEffacerMoi, ta famille, je la connais. Et pour cause ! Et je sais ce que pensent les tiens, les vrais tiens, même s'ils ne l'expriment pas forcément aussi souvent et aussi éloquemment que tu l'aimerais quand les idées noires fondent sur toi.
C'est le temps gris qui te rend si morose? Tous les vrais artistes doutent c'est ce qui les fait avancer.Il ne faut pas trop attendre de compliment de la famille,parfois il y a une gêne pour les proches qu'on n'a pas avec les étrangers.
RépondreEffacerMerci pour ton passage...C'est curieux, je parlais justement du hasard ce matin même avec un ami!!!
RépondreEffacerCe n'est pas parce que ta famille ne s'intéresse pas à tes photos qu'elles n'ont pas de valeur, cela signifie simplement qu'ils ont d'autres préoccupations en ce moment...ce n'est pas grave..continue à faire ce que tu aimes
Bonjour, Roger.
RépondreEffacerJe me suis aperçu que ton site était revenu pat tes commentaires si sensibles sur le mien.
Je n'ai rien oublié de toi ni des questions que tu te posais, existentielles et philosophiques.
Je reviens et je te retrouve dans le doute.
Ta photo est à l'image de ce que tu écris dans ce dernier billet que je viens de lire.
Il faudra que je lise les autres aussi.
Mais je voudrais te dire que le chemin n'est jamais devant soi mais toujours derrière. Il est comme l'idéal...Il pousse à la vie.
Je voudrais te dire aussi de ne pas te soucier de l'audience rapprochée de ton blog.
Par définition, il appartient au monde tout entier...
A plus tard.
En fraternité.
ROger bonsoir
RépondreEffaceret alors tu veux que je te fasse rire un moment****
Tu sais je ne pense pas que tu dois attendre les compliments de la famille
tu t'en fiches et voilà
tu dois continuer tes photos tu es si unique je trouve un peu comme moi
Tu es une si belle personne un grand artiste
ta façon de regarder cette façon de raconter
et ta façon de photographier ne doit pas changer
FONCE ROGER
petit mot dans l'arbre à voeux vous avez de bons amis. IL PARLE JUSTE; je vous embrasse
RépondreEffacerROGER. tu restes un modèle pour moi. c'est con on ne s'est jamais rencontré, mais du jour ou je suis tombé sur tés réalisations, je n'ai plus vue la photo de la même façon. grâce a toi j'ai certainement progressé...Alors s'il te plait continue a me faire rêver...
RépondreEffacerUn Ami du sud France...
great picture with excellent colors and delicious textures, good catch.
RépondreEffacerFamily are the worst kind of critics, I know, because I am both a photographer and singer! Boy they are tough!
RépondreEffacerAnd yet we plod along creating and performing because without it we would not be whole, we would not be alive! We live for those pure moments when we know all is right with the world and we have attained artistic nirvana, that high that comes once in a while when we hit that perfect note that makes people look twice, the applause, the acclaim.
Then it's back to reality and the grindstone of our art that we are faced with every day. Any art is 1% inspiration and 99% perspiration!
Life can be a hard task master, but the highs make it worth while. I live for the highs!
bonjour
RépondreEffacerj'ai bien apprécié le com que tu as laissé chez Gazou, je tenais à te le dire.
Et je tombe sur ton article désabusé quant à l'opinion de ta famille sur ton travail (que je n'ai pas encore regardé), il me fait réagir à chaud ton article.
Il ne faut pas juger son travail à l'aune (je ne sais plus si on écrit aulne ou aune) de l'intérêt de ses proches. Nos proches nous aiment pour tout un tas de raisons, mais ne sont pas bons juges pour nos efforts vers cette inatteignable perfection.
On ne doit pas travailler pour l'opinion des autres, mais tendre vers le meilleur de nous même.
Sinon on tombe dans la fatuité qui ne fait pas avancer ou dans le découragement qui fait reculer.
Allez, hauts les coeurs et continue à progresser.
La bise.
ROGER tu vois je suis encore là avec toi et je t'embrasse
RépondreEffacerMOI Roger je t'adore ne change pas
RépondreEffacerI know! I know that untitled image is really interesting! Is it a tree trunk or a rock?
RépondreEffacerHi nice to be here!
RépondreEffacerWell I agree with Frankie
Tu nous fais un coup de mou, Roger !
RépondreEffacerLa plupart des membres de ma famille ne s'intéresse pas non plus à mon blog, ni à mes mauvaises photos, ni à mes textes un peu nunuches.
L' hiver n'est pas encore là mais on nous annonce une tempête pour aujourd'hui, et ça, ça me glace aussi car je déteste. Je préfère encore me geler.
Je viens de voir tes dernières photos. Je n'y connaît peut-être rien dans l'art de la photo, mais je les trouve très belles, retouchées ou pas. Concernant la dernière, ma vue étant très basse, je me demandais si c'était de la roche ou le tronc d'une arbre. El agrandissant, je dirais plutôt de la roche.
A bientôt !
@Frankie : Merci, je comprends votre propos et j'en suis touché. N'empêche, comme tant d'autres, prendre conscience de l'inutile est parfois un choc terrifiant.
RépondreEffacerMes objectifs sont probablement très élevés. Trop élevés ? Cela se peut. Mais ce but qui m'échappe... et si je l'atteins ce sera probablement en solitaire. Il faut peut-être si faire, tout simplement.
@Isabella: Hello dear you, those are very kind words. About depression, I won't say yes or no to that. My mind is possibly too complex for my own good. Creativity always came in bursts and it's normal to be let down after that. Here? I don't know. Lack of light maybe, depressing weather maybe... About my family it's like an awakening. They're brilliant people, how come they don't give a damn?
RépondreEffacer@Reltih: As usual always there to give support. You are a dear friend.
RépondreEffacerGracias, mi amigo.
@Hélène: Merci, même si je ne peux faire autrement que de douter. Je comprends bien sûr que chacun a sa vie.
RépondreEffacer@Solange : cela se peut ! Mais c'est comme un cul de sac. Et tu sas le plus bizarre? Ce cul-de-sac pourrait donner quelque chose... je ne sais toujours pas.
RépondreEffacer@gazou : Bonsoir, merci pour ces quelques mots. C'est étrange tout de même, ce sentiment d'être en quelque sorte remis à sa place. Comme si on avait aspiré à trop, tu sais ?
RépondreEffacer@Herbert: Toujours l'expression juste, cette façon de cerner en quelques mots une réalité aussi insaisissable. Parce que pour moi, elle l'est. Et, plus loin dans le temps, cette question toujours : à quoi cela sert-il ?
RépondreEffacer@France : wow... oui, tu mets un sourire dans ma figure et un très grand.
RépondreEffacerMais tu sais, France, cet effort pour arriver à quelque chose de décent, il est si grand, il est si grand qu'il laisse parfois découragé et vidé. Et si tout à coup j'étais timbré ? :-) Je te dis, un sourire dans ma figure... merci.
@Frankie : Et l'arbre à voeux parle, maintenant ? Un sourire pour vous... :-)
RépondreEffacer@Raymond : Salut Raymond, sûrement l'une des plus belles choses qu'on m'ait jamais dites, d'autant plus que tu ne cèdes pas ta place non plus en photo, pour le moins.
RépondreEffacerMais comme dirait Claude, ce doit être un coup de mou, ou de je ne sais trop quoi...
@Leovi: Thanks. You know that I always go to your blog and see what you do. And you are a source for inspiration, specially for someone like me and the kind of work I do.
RépondreEffacer@Lanthus: So you know what I mean, eh? And this impression of being let down, and ultimately to be useless! But then you are right. It's this little one per cent that's worth it. And even then it's worth it for yourself and maybe a couple others, nothing more.
RépondreEffacerI think that I am asking too much. For ten or twenty years, maybe more, I refused to show what I did. Then I was persuaded to do so. And maybe, after that, I am waiting for more people to acknowledge and understand my work, and that is one gigantic mistake.
I often identify with the kind of art you do. I don't do the same but I often wish I did and I can tell you without shame that I learn from you. And II did not even know that you sang! THAT I would not do and anyway in my case it would sound like scraping iron!
@Aude : Merci infiniment pour ces mots. tu as donc compris ce que je voulais dire par mon commentaire... c'est drôle comment, par hasard et indirectement, il pouvait me rejoindre.
RépondreEffacerTu as raison quand tu parles du risque de fatuité. Suffisance et prétention feraient probablement aussi l'affaire. Mais je ne veux pas non plus retomber dans ce que j'appelle « l'art solitaire », créer seulement pour soi-même des choses dont l'espérance de vie est nulle quoi qu'il arrive.
Le juste milieu est très difficile. Et je songe à exposer quelques oeuvres : pourquoi donc alors ?
@France et Florian : Mais je vous reconnais bien là, tous les deux ! Merci sept fois, désolé si je suis un peu absent ces jours-ci, mais la vie a de ces exigences... Je vous en reparle sous peu.
RépondreEffacerRoger
@Mr. Paparazzo: Hello, friend from elsewhere! Thanks... it's a kinda strange image isn't it?
RépondreEffacerIt was initially from a rocky cliff, but it's been so heavily modified that it is nothing anymore. the face you see in the right part has been created from scratch...
@Laura: Well, thank you Laura! Specially coming from you. You know, I left a comment on your last painting, my God, what a beauty of a painting.
RépondreEffacer@Claude : Un coup de mou... hi hi hi hi... bien dit ! Mais ce n'est peut-être que ça après tout...
RépondreEffacerMais je ne sais pas, on verra. Ce que je sais, c'est que je vais rebondir bientôt. Il ne faudrait pas se surprendre si mes prochaines images sont plutôt dans le sombre, pour aller avec le modo du moment quoi... :-)
La vie d'artiste n'a jamais ete facile, la vie tout court non plus mais quel magie que la Vie. Bon courage dans votre recherche.
RépondreEffacermerci de votre participation for humoristique à mon feuilleton les arbres à vœux.
RépondreEffacerET LE PETIT EUREKA j’y ai répondu sur mon blog
"Mes objectifs sont probablement très élevés. Trop élevés ? Cela se peut. Mais ce but qui m'échappe... et si je l'atteins ce sera probablement en solitaire. Il faut peut-être si faire, tout simplement."je vous cite
vous l'avez bien dit Watson ou Sherlock,
je les connais bien tous les deux je fus dans .... la gouvernante de la maison de Sherlock
la quête artistique est un voyage de grand solitaire
il y a ceux qui traverse l'Atlantique à la rame,
et l'artiste qui traverse la vie à la rame ou la ramasse car l'un va avec l'autre son choix ou plus justement son obligation d’être artiste
alors le tout est de le savoir,
je sais que sur mon sillage les hommes n'étaient pas fous, on côtoie une artiste, on ne l'épouse pas , on s’en régale on ne la valide pas
pour un homme c'est un peu plus différent
la femme peut être épatée d'un artist, fière d'un artiste, parfois même elle aime partager les mystères de la création car elle l'est par nature :
porteuse de vie même -si elle n'a pas d'enfant-
face à l'ouvrage démoniaque et démurge "deus es maquina" ,
&&&&&
le seul conseil d'artiste à artiste que je peux vous donner
mettre la barre à la juste place
comme vous posez votre appareil dans le point de vue
, car comme me disait l'ami Cocteau
qui par ses écrits : sur la question des scandales les jours de premières, m’a toujours remis sur le cours de ma rivière et dans la course à ma lumière ;
si haut que l'on soit placée, nous sommes assis d'un trône ou d'un chiot
que sur nos fesses. si vous y comprenez quelque chose accroché le entre deux dents
JE VOUS EMBRASSE
@Frankie : Merci, je comprends votre propos et j'en suis touché. N'empêche, comme tant d'autres, prendre conscience de l'inutile est parfois un choc terrifiant.
Mes objectifs sont probablement très élevés. Trop élevés ? Cela se peut. Mais ce but qui m'échappe... et si je l'atteins ce sera probablement en solitaire. Il faut peut-être si faire, tout simplement.
@Frankie : Merci, je comprends votre propos et j'en suis touché. N'empêche, comme tant d'autres, prendre conscience de l'inutile est parfois un choc terrifiant.
Mes objectifs sont probablement très élevés. Trop élevés ? Cela se peut. Mais ce but qui m'échappe... et si je l'atteins ce sera probablement en solitaire. Il faut peut-être si faire, tout simplement.
je viens te dire bonsoir ROGER
RépondreEffacerj'espère que tu te sens mieux
Et si je le pouvais je viendrai te voir et je te ferai peut être un peu sourire
TU embrasses HELENE
Bonne soirée
my dear sir - and how many times will we each be and continue to be let down by "family" in terms of our artistic [and other] endeavors - and let down by others in all those ways - but therein lies the answer - it does not matter - it matters not what they say what they think - it is only what we - ourself - think - what we believe to be true know to be true - it is for ourself that the quest is made - the journey traveled - the jump attempted - only for ourSELF - it is true that "they" say: to thine own self be true - that is all we can do - all we can hope to achieve - we are our only critic - our only judge - all of which has already been said here by others in one way or another - and all of which i know you know - in your heart of hearts - but i know too how those dark cold times can creep through our densest defenses, leaving us vulnerable - leaving us unsure - leaving us cold - but then, a kind word from a familiar stranger might come right at those darkest moments and serve to light the way out of the cold darkness, into the warm light of day - i hope so, anyway - with much affection - gypsy
RépondreEffacer@Thérèse : Tu as sans doute raison. Mais la question demeure tout de même, lancinante : est-ce vraiment de l'art, et est-ce que ça vaut la peine ?
RépondreEffacerNul doute que je continue. Mais toujours, ce doute qui ronge, presque, parfois, un désespoir. Tant d'efforts, s'il fallait que ça ne donne rien du tout ! M'enfin...
@Frankie : ai-je vraiment écrit "si faire" au lieu de s'y faire ? Honte sur moi, le preux chevalier de cette langue magnifique !
RépondreEffacer:-)
Comme d'habitude, vos propos sont remplis de sagesse. Mais j'ose reposer la question : Est-il possible de placer la barre trop haut ? N'est-ce pas là le but de la chose ? :-)
Cher Roger,
RépondreEffacer"Mes objectifs sont probablement très élevés. Trop élevés ? Cela se peut. Mais ce but qui m'échappe... et si je l'atteins ce sera probablement en solitaire. Il faut peut-être si faire, tout simplement."je vous cite
J’ai fait un copier coller
Glissement du mot lapsus
Si
S’y
Relisez le chat botté des Grimm
Le marquis de carabas
Il fait comme si et çà marche
« le preux chevalier de cette langue magnifique ! » vous
Le glissement du sens révèle des choses qui se passe, ou sous un autre angle ne se passe pas , le langage est porteur de l’empreinte des questions puissantes qui bouillonne et c’est fort bien
Dans la fissure la lumière passe…
« Mais j'ose reposer la question : Est-il possible de placer la barre trop haut ? N'est-ce pas là le but de la chose ? :-) » Vous
En alpinisme vous en avez certainement fait. Les pas sont courts, le rythme est lent et pourtant on arrive au sommet.
Devant une caméra on part di vide et tous se crée seconde après seconde
Si on regarde çà ce n’est pas bondé le petite travaille de la fourmi, chacun met du temps à accepter çà il a de l’ordre du cm de l’escargot et du tout de la mappemonde de la girafe,
Il y a les étapes de passages, et le premier deuxième étage et là et a postériori on ne la pas sentit passer çà c’est fait dans l’accomplissement chaque due l’ouvrage sur la table, chaque petit working progress à sa grâce, son déploiement, sa sueur, sa force dans sa fragilité
C’est génésiaque. Qui peut le dire la juste valeur
Vous .
Comme une de mes maris chef d’orchestre je faisais la petite souris dans son bureau lors d’un interview : le journaliste lui disait et les mauvaises critiques comment vous les prenez ? Il éclata de rire et je sais toutes les notes qui ont été joué celles qui était dans le plein celles sauvés de justesse et avec ma baguette je devais rattraper l’équilibre, chaque critique est une subjectivité qui se joue entre l’œuvre , vous, et l’instance de rabat joie jouissive dont son parfois habité les critiques … ect , regardez là avec amour comme un enfant à sa première photo fripé , rougit, devinez là un an plus tard et quand vous la regarderez vous la remercierait cette photo sans elle vous n’auriez pas eu l’autre série.
Par exemple les deux photos sur le bord du fleuve avec les likidambars les rails de chemin de fer, votre femme et une amie dont les silhouettes se ressentent au loin de la voie. Si j’avais à illustre le livre de marguerite Yourcenar « notre dernière prison « ou quelque chose comme çà » son dernier livre. Elle voyage dont une traversée du canada en train d’un océan à l’autre
Je les vois là ses deux photos. …
je vous souhaite de belle promenade avec votre ami appareil
vous allez en sortir plus fort, avec le souffle de tous vos amis, car savez vous savez être humble et vous posez les questions
je ne livre que le fruit de mon expérience et mes frottements avec des créateurs de mes amis ou collaborateurs quand la conversation existe. fRANKIE
il est tard
RépondreEffacerpardon à la dame fatigué le sens est juste
c'est un confit de fautes d'ortographe pardon roger je vais au dodo
@France : Tu vois, France, je me remets déjà ! Mes amis américains disent up and down, up and down, up and down...
RépondreEffacerChaque fois que je produis quelque chose d'acceptable, zoom je reprends le toboggan directo vers le bas ! Et ça recommence...
Ce n'est pas vraiment grave, ça laisse seulement un tas de frustrations !
@Jenean: You're back dear Jenean, sweet you... Your words are kind, I am not sure you are right though. And the perennial, nagging question still remains: what's this all about?
RépondreEffacerYou know, I've been a scientist and a teacher all my life, so you see, I desperately want to explain...
I desperately want to explain the meaning of this image, or this one, or this one -- those images that are no longer photographs, or in many cases never were photographs at all... why did I do it that way, why why why... Why sweet Jeesus if you'll forgive my swearing.
And there come to the surface a lot of past images, those important ones that were never recognised as such, those that indeed ARE my work.
So much frustration, dear Jenean. I am coming out of it though, only to create.
Only to create, only at great risk, only to go down again.
And I fear that this is a sure sign of the mediocrity of it all. Nothing to be done. I am listening right now to Antonín Dvořák's cello concerto - one knows immediately what is a true artist. This is a word to be used very sparingly IMHO.
Roger
@Frankie: Vous avez une grande expérience de la vie, une philosophie articulée dont on voit que ce n'est pas du vent.
RépondreEffacerJe voudrais que vous lisiez le commentaire que je viens d'écrire à Jenean (gypsywoman). Des points de vue qui ne s'opposent pas du tout tout en étant complémentaires...
Roger :-_)
cette fois _ci cher Roger the last
RépondreEffacerJ’ai lu avant de vous écrire cette nuit le mot de votre ami vous avez fédéré beaucoup d’être attachée fraternellement à vous sur un sujet très intime et c’est formidable
J’ai lu les mots et avec d’autant d’attention que vous me le demandiez.
Un élément m’a donné une clé : votre ancien métier
Il y a des formatages qui se créent, par certaines longues expériences, petit à petit elles vont lâcher leur carcan et ils ne resteront d’eux leur richesse. Amusez vous à faire des haïkus si ce n’est pas déjà fait cinq tous les jours avec vos cinq, six sens, la pure sensation comme le moine japonais en méditation pendant 40 jours. Sur le web. Il y en a plein. C’est un excellent exercice pour faire fructifier nos palettes de perceptions opère sur la stimulation des deux cerveaux, c’est du cash Roger. Je vous remercie d’avoir pardonné mes fautes, j’étais si fatiguée mais à des questions aussi fondamentales pour l’être mérite une attention toute particulière nous sommes concernée tous par ces questions car le niveau autour de nous baisse à un point que par exemple hier j’ai conté quelle violence de faire percevoir la magie des choses. Le dernier quart d’heure j’avais comme partenaire des black berry. Là-dessus voyez vous, je ne peux remettre en cause mes qualités de conteuse. Tristesse conjoncturelle. J’ai simplement pris une posture de non applaudissement ; C’était la première fois de ma vie que je faisais cela. C’est ainsi que j’ai trouvé le moyens de respecter les contes et je leur ai offert un rituel plus satisfaisant pour eux la photo de famille et j’ai mi une jeune fille à ma place avec le chapeau de la conteuse sur sa tête moi je me suis mise à côté. C’est après coup que j’ai le cheek up de la situation. C’était une belle contée cependant …
@Frankie: Isn't this extraordinary? Oupse je vous écris en anglais maintenant ! Tout de même... je réalise, nous réalisons tous l'infinie fragilité non seulement de ce que nous sommes, mais encore plus de ce que nous espérons devenir. C'est le moment de passer à autre chose et d'oublier ce qui pourrait être.
RépondreEffacer... Faire de la poésie, sous une forme ou sous une autre... vous n'y pensez pas ! Faire peur aux gens je veux bien, mais me terroriser moi-même... :-)
Voyez-vous, déjà il y a un sourire derrière cette barbe que je devrai probablement me résigner à couper, j'ai toute la famille à mes trousses...
CHER ROGER,
RépondreEffacer« ... Faire de la poésie, sous une forme ou sous une autre... vous n'y pensez pas ! Faire peur aux gens je veux bien, mais me terroriser moi-même... :-)vous
-juste un nota bene :
l'esprit n'est pas obligatoirement de faire de la poésie pour ce contexte des haikous
c'est dans un but bien précis ;
c'est dans le texte écrit
Merci de l'attention que vous portez à vos réponses
Vous écrivez que le sourire se fait sous votre barbe
Petit sourire de lire ceci
un sourire ,at home, se défrise , se détrempe comme des pancakes au sirop non aimable, érable
les fêtes arrivent
.... la panique de les passer
Qu’avec ma pomme me donne quelques frisons d'effroi
Alors
Je vais peindre bye bye
ravie que le travail d'Anne Garde vous est intéressé
à plus tard
Très drôle l'attaque de la conversation en anglais
J’ai apprécié
"C'est une griffure de lumière,
une balafre dans le réel,
inscrite dans le temps » . Roland barthes
Vieille mare –
une grenouille plonge
bruit de l'eau Matsuo Bashô
Le jour sur les fleurs
décline et sombre déjà
l'ombre des cèdres Matsuo Bashô
Le chêne
Sa mine indifférente
Devant les cerisiers fleuris Matsuo Bashô
Point du jour
l'alouette chante
du fond de la pluie Kobayashi
Comme si rien n'avait eu lieu
la corneille
et le saul Kobayashi
JE VOUS EMBRASSE FRANKIE
Cette lumière peut-elle
RépondreEffacertout un monde nous rendre ?
Est-ce plutôt la nouvelle
ombre, tremblante et tendre,
qui nous rattache à lui ?
Elle qui tant nous ressemble
et qui tourne et tremble
autour d'un étrange appui.
Ombres des feuilles frêles,
sur le chemin et le pré,
geste soudain familier
qui nous adopte et nous mêle
à la trop neuve clarté.
Rainer Maria Rilke