About Life And Death
We went to the hospital this morning because Hélène had some routine tests.
On a chair in a waiting room, there was an old gentleman, perhaps 70 years old. He was sitting with his elbows on his knees and his head between his hands. Very silently, very discreetly, he was crying.
His wife, maybe 65 years old, was sitting beside him, slowly and gently stroking his back.
She was looking at absolutely nothing, two big tears on her cheeks.
I will be haunted by this scene for weeks. Life is absurd and God is a human creation.
UPDATE:
Hélène and I will be travelling during the next three weeks, perhaps a bit more. The Blog will slow down during this period. I urge you however to keep on commenting on this post. I was so struck by human frailty yesterday that I had to write about it and made the corresponding image.
Roger Gauthier, The Photographer Who Came From The Cold
••••••••••••••••••••••••••••
À propos de la vie et de la mort
Nous sommes allés à l'hôpital ce matin parce qu'Hélène devait subir des examens de routine.
Sur une chaise dans une salle d'attente, il y avait un vieux monsieur, 70 ans peut-être. Il était assis les coudes sur les genoux et la tête entre les mains. Très silencieusement, très discrètement, il pleurait.
Sa femme, 65 ans environ, était assise à côté de lui, frottant son dos à gestes lents avec beaucoup de tendresse.
Deux grosses larmes sur les joues, elle ne regardait nulle part.
Cette scène va me poursuivre pendant des semaines. La vie est absurde et Dieu, une invention humaine.
MISE À JOUR :
Hélène et moi serons en voyage durant les trois prochaines semaines, peut-être un peu plus. Le Blogue sera au ralenti durant cette période. Je vous encourage toutefois à continuer à commenter ce message. J'ai été si frappé par la fragilité de la nature humaine que je me devais de décrire ce que j'avais vu tout de suite. L'illustration qui l'accompagne est venue d'elle-même.
Roger Gauthier, Le photographe venu du froid
Absurd Drawing / Dessin absurde
must be very mystical tremendous work to develop.
RépondreEffacera hug.
very powerful and moving scene you describe - as is the image -
RépondreEffacerJ'ai l'impression toutefois de voir une lueur d'espoir dans cet image, j'espère seulement qu'Hélène n'a pas eu de mauvaises nouvelles. La vie est ainsi , tu le sais bien et on n'y peut rien , j'ai tellement eu mal quand ma belle-soeur nous a quitté et je jase avec mon frère régulièrement et je sens toujours cette souffrance, mais il semble avoir encore un goût de la vie , probablement parce que sa belle famille le soutient beaucoup et que nous de notre côté nous essayons de le garder de bonne humeur ! Tu le sais bien rien n,est simple dans la vie ! Mais il est important de garder le sourire !
RépondreEffacerHermoso escrito un placer, pasar por aqui y saludarte.
RépondreEffacerUn abrazo
BB
Grosses bises Roger.
RépondreEffacerGrosses bises Hélène.
Gildan.
*** Roger, il y a un chanteur français qui s'appelle Renaud et qui chantait une chanson au titre de "Mistral gagnant" un passage de la chanson dit cela :
RépondreEffacer"Et m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Et regarder le soleil qui s'en va
Te parler du bon temps qu'est mort et je m'en fou
....
Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie
Et l'aimer même si le temps est assassin
Et emporte avec lui les rires des enfants
Et les mistrals gagnants"
oui, Roger, je pense sincèrement qu'il faut aimer la vie et l'aimer même si... !
Je t'embrasse bien amicalement Roger ! ***
hello l'ami
RépondreEffacercomme une lame qui déchire l'espace temps je vois ça comme ça
tu as vu une scène qui en marquerait beaucoup pour longtemps
la mort fait partie de la vie, on y peut rien
@mitiés
Phil
no words to say. so sadness so powerful scene
RépondreEffacerBonjour,Roger.
RépondreEffacerLa sobriété de ta narration rend la scène encore plus émouvante?
Difficile de ne pas garder l'image en mémoire.
Merci.
En fraternité
De gros bisous Roger à vous deux
RépondreEffacerRoger oui je sais ce n'est pas simple cette situation. je suis restéd des heures et des heures aussi sur une chaise à l'hospital pour attendre la décission des docteurs pour mon pére. Et dés que j'ai su je peux te dire que je ne voyais plus rien le noir total était sur moi.
RépondreEffacerje pense à vous très fort
The hospitals are places to see dramatic scenes. The pain is authenthic, the tears are bitter and the heart is broken.
RépondreEffacerYour story is very visual. One can imagine the two people and their drama.
Un gros bisou à toi Roger
RépondreEffacerIl y a des images comme ça qui nous marquent, c'est pourquoi il faut profiter de chaque jour qui passe avant que notre tour vienne.Je vous souhaite un bon voyage.
RépondreEffacerRoger je te souhaite une bonne soirée
RépondreEffacerA demain
Tu as été témoin d'une scène qui prend toute sa dimension dans les mots que tu as employé pour nous en faire part... une scène ô combien émouvante, à laquelle on se joint en silence prenant dans notre coeur une part de cette peine comme si elle se faisait nôtre à cet instant.
RépondreEffacerCette image retrace magnifiquement cette déchirure, cette douleur, cette séparation exprimée par deux larmes qui s'écoulent sans un mot...Elle est d'autant plus majestueuse puisqu'elle est ce que tu as ressenti !
Tendresse à vous deux, Hélène et toi !
Human frailty..yes, it does hit us in the face sometimes, right?
RépondreEffacerAnd that too when we least expect it. Just goes on to show that we should make the most of THIS moment.
Love
Deboshree
Beaucoup d'émotion à lire cette scène…
RépondreEffacerPfff, tellement émue que j'en perds mes mots. Je voulais bien sûr dire : beaucoup d'émotion(s) à la lecture de cette scène…
RépondreEffacerTon dessin est un déchirement comme le coeur des personnes que tu as croisé ce matin là ...
RépondreEffacerAinsi va la vie, il faut garder les joies ...facile à écrire ... mais pas dans la tête.
Lionel
Merci à vous tous, amis, pour vos commentaires. J'ai pour une rare fois pris conscience ce jour-là de l'absolue finalité de la vie. La vie, la mort, un cycle stupide auquel j'attache pour moi-même une importance relative. Mais pour d'autres, cela m'a rempli d'une infinie tristesse.
RépondreEffacer•••••••••••••••••••
Thanks to all of you for your comments, friends. For once I realised that day the dreadful finality of death. Life and death, this is a stupid cycle that does not touch me much as far as I am concerned. But in others it's a different story. It filled my heart with sorrow, still does.
Roger