Titre français
La vieille dame est ma mère, la plus jeune ma fille. J'ai créé cette oeuvre il y a dix mois, à la fin de décembre 2010.
Lors de la cérémonie funèbre pour le décès de ma mère, il y avait un diaporama, incluant nombre de photos de ma mère avec ses petits-enfants. Il n'y avait aucune photo de mes enfants. On a même pris grand soin de ne pas m'en parler.
Ne pensez-vous pas que celle-ci aurait mérité une petite place ? Une petite place de rien du tout ?
C'est là une insulte que je ne pourrai jamais pardonner. Des désaccords profonds entre membres d'une même famille, voilà chose fréquente. Si on y inclut enfants et petits-enfants qui n'ont rien demandé, ça devient une vendetta. Quelle sale chose.
Roger Gauthier, Le photographe venu du froid
••••••••••••••••••••••••••••
A Loving Grand-Daugter
The old Lady is my mother, the younger one my daughter. I created this image ten months ago, at the end of December 2010.
When my mother died, there was a memorial service during which the family presented in the background a slideshow including many photographs of my mother with her grand-children.
There was not a single photograph including my own children, not a single one. The family made sure that I did not hear about this slideshow till its presentation.
Don't you think that this image should have earned a small place in this slideshow? A very very small place maybe?
This is an insult that I will never forget. Quarrels between members of a family are by no means unheard of. If one includes into the dissent children and grand-children that have nothing to do with it, it's now a vendetta. What a dirty thing to do.
Roger Gauthier, The Photographer Who Came From The Cold
Un regard d'amour / A Loving Look
The image is so beautiful and was also his intention. Don´t be sad about it, but you're right to question these events.
RépondreEffacerPlease try to forget.
Hugs from Brazil.
Le sourire dans leurs yeux, l'amour dans chaque main posée. Un très beau moment capturé et rendu.
RépondreEffacer--
Smile in their eyes and love in heir hands resting on each other. A moment in time, not frozen, not frozen.
C'est une très belle photo.
RépondreEffacerUne belle histoire d'amour de deux générations .Roger elle est magnifique ta photo.
RépondreEffacerJe t'embrasse fort.
yes, as helene says - the smile in their eyes and the love in their hands touching each other is a magnificent moment in time - one that cannot be erased by disgruntled selfish family or by anyone - let that be your focus, roger - let their love take you out of your pain - it's about your granddaughter and her loving relationship with her beautiful loving grandmother - let their love take you away from your hurt - i know, so easy for me to say, you may think - but i've been there - i know the kind of hurt you bear - it's such a beautiful image of those you love and those who love you - thank you for sharing such an intimate moment of your life - incredible image!
RépondreEffacerCette photo parle d'elle même, des regards et des sourires comme ça n'ont besoin de rien pour exprimer l'Amour. diaporamas ou autres ne sont qu’illusoire face a cette superbe photo Roger.
RépondreEffacerMon ami
Roger,
RépondreEffacerJe complète mon commentaire de tout à l'heure.
La génération intermédiaire nous montre tout l'amour qu'il éprouve pour ces deux générations là.
Prends soin de toi mon ami.
Très belle cette photo, elle est magnifique et aurait sans doute eu sa place .
RépondreEffacerCongratulations on your beautiful photos. The looks of the women show much affection, love and tenderness.
RépondreEffacerRegards, Roberto, Brazil
@Lau: thank you for your kind words. this photograph means quite a lot to me. But it is very hard to forget how my children were treated. And I'm only human...
RépondreEffacerRoger
@Hélène : Merci. Un beau moment capturé en effet, rendu ça reste à voir.
RépondreEffacerRoger
@Solange :Le choix du traitement final m'a causé toute sorte de problèmes. Je ne sais pas finalement si j'ai pris la bonne décision.
RépondreEffacer@Françoise : Merci... Peut-être un jour auras-tu l'occasion de connaître ma fille ? Ne respire-t-elle pas la gentillesse et la bonté. cette Élisabeth ? :-)
RépondreEffacerRoger
Elles ont l'air de bien s'entendre.
RépondreEffacer¿Insulto? ¿Por qué hacer que las acciones de los demás nos resulten un insulto? Serán así si nosotros las alimentamos constantemente. ¿Qué te hace sentir mejor, amar u odiar? Constantemente alimentamos hechos que han sucedido en el pasado y se nos olvida por completo que ahora no está sucediendo tal hecho. Pasó, Y por lo tanto sólo vive en tu memoria. Pero para llenarse de amor, esa emoción que todo lo transfigura, uno ha de olvidar el pasado que le ha resultado doloroso. Si te quieres a ti mismo no importa que hagan los demás. Lo sé, y lo demuestro día tras día :)
RépondreEffacerEsa imagen reconforta tanto que ¿para qué quedarse con las minucias?
Un fuerte abrazo Roger. Amar Siempre Gana, si :)
Ah, el texto que está en la entrada "Visión entrecortada" lo viste después de tu comentario porque se me escapó la entrada antes de tiempo. Te pido disculpas si te ha generado algúna confusión. Y si no fue así me alegra saberlo :)
De nuevo un abrazo -.-
@Suzanne : Merci... Oui, bien sûr, elle aurait eu sa place. Le problème, c'est que si on m'avait consulté, j'aurais pu fournir des dizaines de photos et ça, il ne pouvait simplement pas en être question. Imagine, ils ont payé un étranger pour faire le diaporama, ils ne savaient pas comment faire...
RépondreEffacerRoger
@Jenean: I know that I am the one who made it, but isn't this an extraordinary moment in Life? Whatever I do, I doubt very much that I will ever be able to forget, let alone forgive.
RépondreEffacerWould you believe, I think that hatred is one (one among many others) of the driving forces that allowed me to create such a powerful picture. I can't really explain that to myself, let alone to others...
Roger
@Raymond : Que voilà tout un compliment... Oui, tu as raison bien sûr. Cette photo-là n'a besoin de rien d'autre, elle parle d'elle-même.
RépondreEffacerroger
@Roberto : Hello Roberto from Brazil, my friend! Love and tenderness, what more needs to be said? My mother was surrounded by love till the end, even if the family was torn apart.
RépondreEffacerRoger
Il y a des histoires comme ça de gens qui ne se parlent plus et qui ne savent plus pourquoi, pour quoi…
RépondreEffacerTa photo méritait, sans doute, sa place mais, perdu au milieu du grief qui vous éloigne, il y a, juste, le fait que tu es, peut-être, le seul photographe de la famille. Et ça…
Enfin, j’extrapole (ou je pollue extra, je ne sais pas).
Je pense que cette photo est une très belle représentation de la tendresse que deux personnes peuvent ressentir l’une pour l’autre.
Au-delà de tous les griefs, de toutes les différences, elle avait sa place…
Affiche-la partout où tu pourras. Qu’elle fasse le tour de la galaxie et, de là où elle est, ta mère la verra tôt ou tard.
Elle l’a, je pense, déjà vue.
A bientôt.
That is a beautiful image, eternelizing a lovely moment in time...
RépondreEffacerI am so sorry that you have internal feuds, but they are often present in families.
xoxo
@Hélène : Oh que oui, elles s'entendaient bien, comme larrons en foire en fait... et ça se voit je pense.
RépondreEffacerRoger
@Haideé : Well said, my friend! Because you are right of course. You are right, more than you can imagine...
RépondreEffacerTowards this family that I now consider to be nonexistent except for one brother and one sister, my heart oscillates between indifference and hatred... useless hatred. But the best I can hope for is to forget about them - and this is what will happen in a short period of time.
And when I get them all out of my mind forever, then I will forgive.
Thank you for sharing your thoughts on this, for taking the time and care.
Roger
@j.earrhwood: Quel commentaire extraordinaire... et si bien écrit ! Du fond de Île-de-France, tu cernes avec grande précision le dilemme qui est le mien.
RépondreEffacerBien sûr, je suis le seul capable de faire une image décente dans cette famille. Bien sûr, le fait qu'on fasse appel à un étranger et que l'on ait considéré mes enfants comme quantité négligeable, je l"ai ressenti comme une double insulte. L'insulte envers moi-même, au fond je n'en ai trop rien à cirer. Mais mes enfants... vois-tu, mes enfants n'ont que faire de ces querelles de vieux. Pourquoi les mêler à tout ça ?
Mais le passé montre que j'ai du nerf. Deux ou trois mois encore, tout ça sera disparu dans la grisaille d'un passé dont je ne veux plus.
Merci,
Roger
e@Zuzana: Your first sentence is the most important I think: Such love, shown for eternity and for all to see. Let's forget about the rest.
RépondreEffacerRoger
Ja, Roger, es ist eine traurige Geschichte der Familie, das Herz kann brechen, Stück für Stück… es gibt keinen Frieden, in der Familie, in der Nachbarschaft, in der Welt…
RépondreEffaceralles ist Gnadenlos und entfernt von Würde und Verstand,
ich wünsche dir, das du Grenzen setzen kannst,
es ist schwer zu ermutigen… das Fotos ist schön,
Jasmin
Oh là, Roger, je viens de connaître cette triste histoire familiale et cela m'en rappelle d'autres, hélas...
RépondreEffacerMaintenant, c'est à toi de casser le cercle vicieux qui consiste à donner en héritage toutes les scories inimaginables à ses descendants. Comme tu le dis, la génération suivante n'a rien à voir avec toutes ces bringues de fratrie. Courage et fais en sorte, avec le temps, que TA branche se débarrasse de ce climat malsain. Ce qui est passé, est passé. Ce qui est fait, est fait. Le lever de soleil sur le ST Laurent, voilà l'avenir.
@Jasmin: Thank you for your kind words. Or course those are universal problems and conflicts, never easy to solve, often without solution.
RépondreEffacer... And I fear that this is the case in my family: without solution. As was saying someone else, I still have to forgive... and to forget. And forgetting one's own family is never easy.
But I have a wife, children, friends... still a good life! :-)
@Monic: Mille fois merci pour ces mots qui vont droit au coeur.
RépondreEffacerQuand à moi, le pardon s'en vient, mais lentement. Mais sans l'espoir d'une réciproque, c'est là le plus difficile.
Mais j'ai pris bien soir de ne pas transmettre la vendetta. Mes enfants sont libres... Ils ont toutefois eux aussi subi le mépris et le rejet. C"est difficile : pourquoi ?